Corossol
Le corossol est un fruit qui se consomme frais ou préparé en sorbet notamment. Le corossolier est un arbre peu productif en raison d'une pollinisation difficile.
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Identité
Nom scientifiqueAnnona muricata L.FamilleAnnonaceaeStatut BiogéographiquePlante introduite cultivéeOrigine géographiqueAmériqueDistribution géographiquePays tropicaux et subtropicauxNoms Kanak--Autres noms communscorossol épineuxcachimantiersapadillesoursop, prickly custard apple (En)tapotapo papa‘a (Tahitien)
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Description
Type de planteArbreFeuillagePersistantDurée de viePluriannuelleHauteur à maturitéPlus de 5 mLargeur à maturitéPlus de 5 mSystème racinairePeu développé
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Conduite culturale
MultiplicationMarcottageGreffageSemisOù planter ?ExtérieurPleine terreType de solSol drainantTous typesDensité400 plants/haProductivité20 tonnes/an/haPollinisationA la mainAutopollinisationPar les insectesCroissanceRapideEntretien / SoinsModéréExposition au soleilSoleilBesoin en eauRésistance à la sécheresse
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Santé
Résistance aux ravageursRésistance aux maladiesPrincipaux ravageursMouche des fruitsPrincipales maladiesAnthracnose
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Usage & vertus
AlimentationConfitureJus de fruitCuisinéProduit fraisVertusAffactions cutanéesVitamine CAutre usageMédecine kanakMédecine naturelleTeinture
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Saisonnalité
FloraisonFruitsTaille

Généralités
Le corossol est le fruit du corossolier (Annona muricata L.), un arbre fruitier de la famille des Annonacées comme la pomme-cannelle et l'atémoya.
Cette espèce serait originaire des Antilles et d’Amérique centrale. Le premier à la décrire dans un ouvrage écrit est l’historien espagnol Gonzalo Fernández de Oviedo, en 1526. Il y mentionne l’abondance de ce fruit à l’état sauvage dans les Antilles et le nord de l’Amérique du Sud (1,2,3). Les Espagnols l’ont ensuite diffusé vers d’autres régions tropicales (4).
Aujourd’hui, le corossolier est présent dans de nombreux pays tropicaux, mais il est surtout cultivé dans les jardins familiaux. La culture commerciale reste limitée, concentrée principalement au Venezuela, au Brésil, en Colombie et au Mexique (3,4).
En Nouvelle-Calédonie, le corossolier a été introduit en 1883, mais il reste peu répandu sur l’ensemble du territoire (5).
Usages et vertus
Usages alimentaires et préparations culinaires
Le corossol se consomme aussi bien cru que cuit. Sa pulpe, blanche et onctueuse, a un goût doux et acidulé, parfois comparé à un mélange de fraise et d’ananas. Une fois épépinée, elle peut être utilisée de nombreuses façons (1,4) :
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Fruit frais : la pulpe se déguste à la cuillère directement dans le fruit. Cependant, la présence de grosses graines et de membranes fibreuses peut gêner sa consommation.
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Jus de fruits : mélangez 50 % de pulpe mûre (sans graines) avec 50 % d’eau. Ne filtrez pas la préparation pour conserver les fibres, bénéfiques pour la santé. Servir bien frais.
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Salade de fruits : pour rehausser les desserts exotiques.
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Milkshake, yaourts : à La Havane (Cuba), une boisson onctueuse appelée champola est préparée avec de la pulpe filtrée, du lait et du sucre.
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Sorbet, crème glacée : très appréciée en Nouvelle-Calédonie, plusieurs fabricants artisanaux proposent des préparations glacées au corossol.
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Poudre : la pulpe séchée et réduite en poudre est utilisée pour fabriquer des barres de céréales.
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Sirop, confiture, gelée : la pulpe peut être transformée en préparations sucrées maison.
👉 Découvrir la fiche sur le corossol dans Récoltes du Caillou (6).
Le fruit immature peut être consommé cuits comme un légume (Morton, thèse):
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Bouilli à l’eau : comme un légume racine.
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En soupe : notamment en Indonésie
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Rôti ou frit en rondelles : au Brésil.
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Cuit avec du lait de coco : aux Philippines.
⚠️ Précautions
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a publié un avis en avril 2010 alertant sur les risques liés à une consommation excessive de corossol, notamment sous forme de tisanes, compléments alimentaires ou alicaments.
Certaines substances présentes dans la plante, comme l’annonacine, ont montré des effets neurotoxiques (atteintes du système nerveux) et cytotoxiques (atteintes cellulaires) lors d’études en laboratoire (4).
👉 Pour plus d’informations sur ces précautions et les usages médicinaux du corossol, se reporter à la fiche la fiche : Annona muricata (Corossolier, vertus médicinales).

Qualités nutritionnelles
La pulpe du corossol est une excellente source de vitamines C et B, et contient également du calcium et du phosphore en quantités intéressantes (3). C’est un fruit énergétique, riche en glucides et hydratant grâce à sa forte teneur en eau.
Valeurs nutritionnelles moyennes pour 100 g de pulpe fraîche (3) :
Énergie | 65 kcal |
Eau | 81 g |
Protéines | 1 g |
Lipides | 0,6 g |
Glucides | 17,2 g |
Fibres | 0,86 g |
Cendres | 0,61 g |
Calcium | 15 mg |
Phosphore | 28 mg |
Fer | 5 mg |
Vitamine A | 14,4 mg |
Vitamine C | 19,4 mg |
Vitamine B1 (Thiamine) | 0,07 mg |
Vitamine B5 | 1,2 mg |
Vitamine B5 | 0,08 mg |
Vertus médicinales
Différentes parties du corossolier — fruits, feuilles, écorce, racines — sont utilisées en médecine traditionnelle dans de nombreuses régions tropicales. On les emploie notamment pour soulager :
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les affections cutanées (comme la varicelle),
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les troubles digestifs et les spasmes,
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les troubles du sommeil,
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la toux et les affections respiratoires.
👉 Pour plus de détails, consulter la fiche spécifique Annona muricata (Corossolier, vertus médicinales).
Autres usages
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Insecticide :
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➤ Les graines réduites en poudre sont efficaces contre les poux de tête et certains ravageurs agricoles (chenilles de Spodoptera eridania, pucerons du pois).
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➤ L’huile extraite des graines est également utilisée pour tuer les poux.
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➤ Des extraits à base de solvants (éther de pétrole, chloroforme) ont montré une toxicité contre certaines larves de coléoptères.
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➤ Une décoction de feuilles est utilisée localement contre les poux de tête et les punaises de lit (1).
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Tannerie artisanale :
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➤ L’écorce du corossolier peut être utilisée pour le tannage grâce à sa teneur en tanins.
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➤ Les fibres de l’écorce sont solides, mais leur usage reste ponctuel, car les arbres à fruits ne sont pas systématiquement remplacés après coupe (1).
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Description de la plante
Allure
- Arbre pouvant atteindre 8-10 m de hauteur
- Port érigé au départ devient globuleux avec l'âge (6)
- Branches rugueuses arrondies, de couleur brun-violet
- Croissance rapide
Feuilles
- Feuilles persistantes, disposées de façon alterne.
- Lisses et brillantes, elles sont vert foncé sur la face supérieure et plus claires en dessous.
- De forme oblongue et pointue aux deux extrémités, elles mesurent de 6 à 20 cm de long et 2,5 à 6 cm de large.
- Elles dégagent un parfum agréable lorsqu’on les froisse
Fleurs
- Fleurs dichogames et protandres : les organes mâles (libérant le pollen) arrivent à maturité avant les organes femelles (stigmates réceptifs). Ce mécanisme limite l’autopollinisation mais réduit aussi les chances de pollinisation croisée sans intervention extérieure.
- Elles apparaissent isolément, directement sur le tronc, les branches ou les rameaux (phénomène de cauliflorie).
- Elles sont portées par un court pédoncule de 4 à 5 cm.
- Forme triangulaire-conique avec 3 pétales externes (épais, charnus, écartés, de couleur jaune-vert) et 3 pétales internes (rapprochés, jaune pâle)
- La floraison peut durer de 3 à 6 mois, avec des pics plus marqués selon les conditions climatiques.
- Pollinisation manuelle recommandée (voir plus loin)
Fruit
- Moyen à gros fruit pouvant mesurer de 10 à 30 cm de long, 15 cm de large, avec un poids pouvant atteindre 6-7 kg
- Forme variable : ovale, en cœur, parfois légèrement incurvée.
- L’épiderme, non comestible, est réticulé, de couleur vert foncé quand le fruit est immature, puis vert jaunâtre à maturité. Il est hérissé de petites pointes souples, droites ou incurvées, qui se détachent facilement quand le fruit est mûr.
- À maturité, le fruit devient tendre au toucher.
- Chair blanc-crème, fibreuse, acidulée, peu sucrée et juteuse. Elle se détache facilement en morceaux et entoure un cœur central moelleux et spongieux.


Graines
- Un gros fruit contient plusieurs dizaines de graines.
- Chaque segment de pulpe (ou carpelle) contient généralement une seule graine.
- Graines ovales, lisses, dures et noires, mesurant de 1 à 2 cm de long.
Racines
- Système racinaire fibreux et peu profond, ce qui le rend sensible au vent et au stress hydrique en cas de sécheresse prolongée.
- Les jeunes plants développent une racine pivotante, mais celle-ci disparaît progressivement au fil de la croissance de l’arbre.
Saisonnalité
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Le corossolier peut fleurir et fructifier presque toute l’année (1).
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En Nouvelle-Calédonie, le pic de production a lieu entre décembre et janvier (7).
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Il faut environ 6 mois pour qu’un fruit se développe pleinement après la floraison (4).
Variétés et cultivars
Deux espèces d’annones ont été introduites dans le verger de diversification de la station agronomique de Pocquereux :
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Corossol (Annona muricata) : espèce la plus cultivée pour ses fruits comestibles.
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Corossol de montagne (Annona montana) : espèce plus rustique, aux fruits moins appréciés pour la consommation, parfois utilisée comme porte-greffe.
Dans d’autres régions tropicales, des programmes de sélection ont permis d’obtenir des cultivars améliorés, notamment des variétés avec peu ou pas de fibres dans la chair. Parmi les plus connues (1) :
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"Morada" (Brésil)
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"Cuban Fibreless" (Australie)
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"Sirsak Ratu" (Java)
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"Bennett", une variété à peau bleu-vert introduite en Floride en 1920
Pollinisation
Pollinisation
Les fleurs du corossolier s'ouvrent en deux phases distinctes (1) :
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Phase mâle : le soir (entre 16 h et 20 h), les pétales externes s’ouvrent et le pollen est libéré.
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Phase femelle : tôt le matin (entre 4 h et 8 h), les pétales internes s’ouvrent, rendant le pistil accessible. C’est à ce moment que la fleur émet un parfum destiné à attirer des petits insectes, principalement des coléoptères.
Cependant, la pollinisation croisée naturelle est peu efficace, car peu d’insectes transportent le pollen d’une fleur à l’autre.
Le climat joue un rôle important dans le succès de la pollinisation :
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Un temps chaud et sec (27 à 32 °C avec une humidité relative autour de 30 %) réduit la fécondation.
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Un temps frais et humide (environ 21 °C avec 80 % d’humidité relative) améliore les conditions de pollinisation.
👉 La pollinisation manuelle est souvent utilisée pour améliorer les rendements : elle consiste à récolter le pollen, puis à le déposer manuellement sur les stigmates réceptifs lors de la phase femelle.
Multiplication
Semis
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Le corossolier est généralement multiplié par semis de graines.
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Environ 90 % des graines sont viables et germent en 15 à 30 jours, si elles sont plantées dans les 30 jours suivant la récolte (1).
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Certaines graines peuvent rester viables jusqu’à 6 mois si elles sont bien conservées.
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Avant le semis, il est recommandé de laver soigneusement les graines pour limiter les risques de contamination fongique.
Greffage
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Le greffage permet de reproduire des variétés de qualité supérieure.
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Les semis de corossol sont généralement utilisés comme porte-greffes.
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Le greffage est aussi possible sur d’autres espèces d’annones :
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➤ Annona montana (corossolier des montagnes)
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➤ Annona reticulata (pomme-cannelle)
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➤ Annona glabra (corossolier à feuilles rondes), qui a un effet nanifiant intéressant pour des cultures en espace restreint.
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Marcottage
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Le marcottage aérien est techniquement possible, mais le taux de réussite est faible.
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Cette technique est donc peu utilisée en production.
Exigences, plantation, entretien
Exigences environnementales
- Le corossolier a besoin de chaleur et d’humidité tout au long de l’année.
- Il ne supporte pas le froid et nécessite des températures supérieures à 3 °C.
- Sous les tropiques, il pousse depuis le niveau de la mer jusqu’à 1 000 m d’altitude, avec de meilleures performances dans les zones humides.
- Il préfère une exposition en plein soleil, mais tolère une ombre légère.
- Il est sensible au vent fort.
Sol, plantation
- Peut pousser dans tout type de sol, même pauvre, mais donne de meilleurs résultats dans un sol profond, bien drainé et légèrement sec.
- Plantation des jeunes plants (50 à 100 cm de hauteur) se fait de préférence entre juin et août, pendant la saison fraîche, pour favoriser l’enracinement (7).
- Espacement recommandé :
- ➤ 2,4 × 2,4 m pour les jardins familiaux
- ➤ 3,6 à 4,5 m pour les vergers commerciaux
- Un paillage au pied de l’arbre est fortement recommandé pour limiter l’évaporation et enrichir le sol.
- La floraison débute 3-4 années après la plantation
Fertilisation
- Une fertilisation légère (sans azote la première année) appliquée en plusieurs fois dans l’année améliore l’établissement et la croissance des jeunes arbres (7).
Besoin en eau et irrigation
- Le corossolier a d’importants besoins en eau.
- En verger dense (400 plants/ha), prévoir 90 mm/mois/ha, soit environ 9 000 m³ d’eau/an/ha.
- Il ne tolère pas l’eau stagnante : un drainage efficace est indispensable.
- En période de sécheresse marquée, l’arbre perd ses vieilles feuilles avant d’en produire de nouvelles.
Entretien
- Le corossolier nécessite peu de taille :
- ➤ Éliminer les branches mortes ou mal orientées
- ➤ Réaliser une taille légère après la récolte
- On peut aussi écimer l’arbre à environ 1,80 m pour favoriser le développement des branches latérales et faciliter la récolte des fruits.
Rendement, productivité
Le corossolier est généralement considéré comme peu productif. En culture individuelle, on récolte en moyenne 10 à 20 fruits par arbre (1).
En Nouvelle-Calédonie, les rendements moyens observés sont d’environ 20 tonnes par hectare (7).
Récolte
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Les corossols ne mûrissent pas en même temps, ce qui nécessite des visites fréquentes au verger pour identifier les fruits prêts à être récoltés (3).
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La récolte débute lorsque la peau du fruit s’éclaircit, devenant vert-jaunâtre, et que le fruit s’assouplit légèrement.
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Il est conseillé de récolter tôt le matin, avant que le soleil ne chauffe les pédoncules : cela limite les réactions de brunissement qui altèrent l’aspect des fruits (3).
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Le corossol est un fruit très fragile, qui se périme rapidement après récolte.
Murissement et conservation
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Après récolte, le fruit atteint sa maturité optimale en 4 à 5 jours, lorsque la peau cède sous une légère pression.
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Des études sur le processus de maturation à Hawaï ont déterminé que le stade optimal pour la consommation est atteint 5 à 6 jours après la récolte avec le pic de production d'éthylène.
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Après la récolte, il est recommandé de placer les fruits dans des contenants propres et protégés, à l’abri du soleil, de la poussière et de la pluie et, idéalement, séparés par des matériaux souples (éponges, mousse...) s’ils sont empilés (3).
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Lorsqu’il y a plusieurs couches de fruits dans un contenant, des éponges doivent être placées entre les fruits (3).
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Une fois mûrs, les corossols peuvent être conservés jusqu’à 2 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur (8).
Ravageurs et maladies
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Cochenilles farineuses
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Anthracnose (Colletotrichum gloeosporioides) : maladie fongique affectant les feuilles et les fruits.
Soutien à la réalisation de cette fiche
Cette fiche a été réalisée grâce au soutien financier de l'Agence rurale dans le cadre de son appui au développement de la filière « Plantes comestibles, fruits et légumes de diversification ».
L'Agence rurale et l'Institut agronomique néo-calédonien ont signé une convention de partenariat en juin 2024 pour la réalisation et intégration d'une trentaine de fiches techniques variétales dans Agripedia. L'objectif est ainsi de contribuer à l’amélioration de la couverture alimentaire du pays en proposant des produits locaux originaux, de qualités nutritionnelles et environnementales remarquables et adaptés aux conditions pédoclimatiques de la Nouvelle-Calédonie.
L'équipe d'Agripedia et l'IAC remercie l'Agence rurale pour ce précieux soutien !

Sources
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(1) Soursop, Guanabana - Annona muricata. In website: Growables-Grow Florida Edibles consulté le 9 décembre 2024
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(2) Annona muricata L. In Prota4U consulté le 9 décembre 2024
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(3) S. B. Sanusi and M. F. A. Bakar., 2018. Soursop - Annona muricata. In: Exotic fruits reference guide. Éditions Rodrigues S., Silva E. de O., de Brito E.S., Academic Press, London, United Kingdom, p 391-395.
- (4) Le Bellec V. et F., 2020. Corossol. In: Fruits tropicaux, invitation au voyage. Livre, édition Quae, p 57-59
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(5) Salima Zine, 2018. Le corossol (Annona muricata L.) et ses propriétés thérapeutiques : état des lieux.Thèse. Sciences pharmaceutiques. LIEN
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(6) Guillaumin A. , 1942. Les plantes introduites en Nouvelle-Calédonie. Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, bulletin n°245-246
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(7) Agence rurale. Fiche produit « Récoltes du Caillou ».
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(8) Annones. Fiche technique de la province Sud
Auteurs
Publié : Décembre 2024
Rédaction de la fiche
- Estelle Bonnet-Vidal (Lincks, communication et partage des savoirs)
- Julien Drouin (IAC)
- Christian Mille (IAC)
Citation bibliographique recommandée
Bonnet-Vidal E., Drouin J. & Mille C. (2025). Fiche technique : Corossol (Annona muricata). Agripedia.nc, Institut agronomique néo-calédonien (IAC), avec le soutien financier de l’Agence rurale. https://www.agripedia.nc/ressources-vegetales/plantes-alimentaires/fruits/corossol (consulté le jj/mm/aaaa)
Voir également FAQ "Comment citer cette référence bibliographique ?"